Prendre soin de sa santé en voyage à vélo

Disons-le tout de suite, nous n’allons pas vous donner les 3 gestes simples pour réaliser une opération à cœur ouvert au beau milieu de la steppe mongole ! Nous ne souhaitons pas ici nous substituer à une consultation spécialisée pour les voyageurs. Consultation, à notre avis, absolument indispensable avant de partir. Mais voici notre retour pouvant aiguiller vos discussions avec les professionnels de santé compétents.

Conseil n°1 : S’y prendre à l’avance pour les vaccins

Nous avons pris rendez-vous plusieurs mois avant le départ, mais vu la demande, les créneaux se remplissent très vite. Si bien qu’une semaine avant le jour J, nous étions encore à faire des injections au CHU ! Pour éviter tout stress, nous conseillons de prendre rendez-vous au moins 6 mois avant votre départ, au moins vous serez large.

Ceci d’autant plus que le calendrier vaccinal impose parfois d’espacer les injections entre certains vaccins (incompatibles entre eux). Donc, l’anticipation est la meilleure attitude à adopter !

Conseil n°2 : opter pour une consultation spécifique de voyage

Précautions à prendre avec l’eau, l’hygiène, les moustiques, vaccins utiles ou non… Mais aussi conduite à tenir en cas de chute ou de morsure de chien, chat, singe ou autre, tous ces conseils fondamentaux vous serons prodigués au cours d’une consultation spécifique. A notre avis, un tel rendez-vous avec un spécialiste des maladies infectieuses et tropicales est indispensable avant de partir si vous choisissez d’aller hors Europe et/ou dans des pays en développement.

A Toulouse, nous conseillons vivement Véronique Laroche-Naneix, qui consulte au CHU de Purpan, à la fois sympathique et compétente, elle s’est adaptée à notre façon de voyager et ne nous a prescrit que le nécessaire sans nous surcharger.

Conseil n°3 : Trousse à pharmacie et bobos du cycliste

Oubliez les pansements en boîte : le mieux est de combiner des compresses stériles et du sparadrap adhésif Medipore 3M en rouleau. ©yeswecycle

Pour constituer notre trousse à pharmacie, nous avons suivi les conseils de notre médecin à la lettre et conseillons de faire de même. Mais, voici un conseil complémentaire en cas de chutes au vu de notre expérience.

L’un des dangers les plus probables étant de tomber de son vélo, l’important est de partir avec une quantité nécessaire de désinfectant pour les plaies. Et d’en emporter une grande quantité si vous partez dans des pays en développement.

Delphine a chuté au Vietnam, s’ouvrant le genou, la hanche, le coude et l’épaule. Sur place, nous avons eu un mal fou à trouver autre chose que de la bétadine. Or, notre médecin nous avait plutôt prescrit de la chlorexydine unidose. Les dosettes ont été terminées dès les premiers jours de traitement des plaies. Nous avons regretté de ne pas avoir davantage de désinfectant conseillé par des médecins français.
Pour protéger grosses plaies et petits bobos, nous avions embarqué quantité de pansements différents. Avec la chaleur, l’humidité et la sueur, TOUS, quelle que soit la marque, se sont décollés au bout de quelques heures.

La meilleure solution s’est révélée de confectionner nous-même des pansements sur mesure en combinant des compresses stériles et du sparadrap adhésif Medipore 3M en rouleau.

Et une fois que les pansements peuvent être enlevés, penser à appliquer du Cicalfate (voire mieux du Cilcafate faisant aussi crème solaire) pour la cicatrisation.

Conseil n°4

Ne pas prendre peur quand vous verrez sur l’ordonnance « agrafeuse à peau », nous concernant, elle est heureusement restée au fond de la trousse !

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